Je te comprends, Lou . Chez nous c'étais "le patois", l'occitan que l'on réapprend à l'école, dès la maternelle. Il n'y avait que les adultes qui le parlaient, pour nous interdit aussi.
Cependant j'ai des anciens qui me le parle, je comprends mais suis en difficulté pour leur répondre. Les anciens sont séduits qd le médecin parle patois dans les villages
Si tu comprends le créole, c'est déjà super, c'est presque chinois pour moi

J'ai fait mon service militaire en 64 , il y avait un gars des environs de Metz qui parlait à peine français, leur langue c'était le " schpountz ".

De même pour les gars du Nord c'était le "chti "

Je perçois les langues locales , de nos anciennes provinces, comme des fleurs colorées, parfumées du terroir, vivantes et gaies. Les mots passent et ne sont pas grossiers, mais plein de saveurs... Oui, une fleur, un plat ....
Bon, , Bonsoir à tous, et

Kokot,

Je comprends assez bien le créole mais le parle très mal.
Idem pour mes gars...........comprennent bien ce que je dis mais répondent rarement et très approximativement !!!

Cela devient drôle car Nounou n'y comprend rien de rien et se fait chambrer par les gars !!!
Ce qui me revient à dire que les gars s'approprient plus cette part d'héritage que mon mari et à contrario restent sourd au béarnais !!!

C'est encore plus drôle lorsque ma soeur aînée est à la maison car il y a vraiment un sentiment de clan !!!

On est plus ou moins perméable à un parler local.J'adore les expressions sorties tout droit du patrimoine, je les retiens sans aucun effort et me les approprie.Ca fait une sacrée salade russe parfois

Moi, je ne vous raconte pas.........................chti, normandie, charente depuis 20 ans et successivement.Un fameux mélange de vocabulaire!!!

A l'école, pas de coups de régles sur les doigts, mais des punitions pouvaient pleuvoir, style verbe à conjuguer 10 fois à tous les temps.
J'étais bonne élève, néamoins je pouvais me montrer trop bavarde. Je me souviens d'avoir eu une de ces copies à faire, et comme à la maison l'instit avait toujours raison je l'ai exécutée en majorité en classe et à la dérobée!!

Mamypol a écrit:

A l'école, pas de coups de régles sur les doigts, mais des punitions pouvaient pleuvoir, style verbe à conjuguer 10 fois à tous les temps.
J'étais bonne élève, néamoins je pouvais me montrer trop bavarde. Je me souviens d'avoir eu une de ces copies à faire, et comme à la maison l'instit avait toujours raison je l'ai exécutée en majorité en classe et à la dérobée!!

Heu...."exécutée" la punition , pas l'instit!!!!

Mamypol, ouais ! les lignes....... quand on a fait une faute, ou les conjugaisons.... j'ai connu cela Mais à la maison, on augmentait la dose si je ne faisais pas attention : les enseignants étaient les rois au village. ça ne rigolait pas
De vrais seigneurs par rapport à une population peu scolarisée
Et ils encourageaient vivement les adultes illétrés, à apprendre avec les enfants
Tout pour un mieux, une aide à la dignité, à l'indépendance, à la liberté.
Car pour les anciens " celui qui sait, il peut se défendre, il est moins exploité, il est libre".

KOKOT3 a écrit:

les enseignants étaient les rois au village. ça ne rigolait pas
De vrais seigneurs par rapport à une population peu scolarisée

Ds une des écoles du RPI que fréquente mon petit c'est exactement cela ..............les deux instits dont un avec une blouse à l'ancienne c'est "nous sommes supérieurs à vous"............et sic !!!

Tu n'as pas compris l'expression de Kokot ,Lou.Les instits étaient de "vrais seigneurs", c'est à dire très respectés par toute la population parce qu'ils étaient plus instruits effectivement, à quelques rarissimes individus près . Ils n'en tenaient pas du tout orgueil, ils faisaient tout pour que leur savoir aide les villageois. Ils aidaient à remplir des papiers,faisaient secrétaire de mairie par obligation,donnaient des cours du soir si on le leur demandait.

Citation :

Et ils encourageaient vivement les adultes illétrés, à apprendre avec les enfants.Tout pour un mieux, une aide à la dignité, à l'indépendance, à la liberté.