Je serais curieux de connaitre la réaction des enfants aujourd'hui !

L'école

Ah Dd , quels souvenirs Bon je crois que nous sommes la dernière génération à avoir connu "école Jules Ferry"
Il y avait du bon, il y avait à moderniser aussi
J'ai connu, le cartable cuir à 2 poches, la trousse de cuir double, les plumiers et ces livres !!!!! Tout hérité de mes grands frères
Dans le village, le poële que les grands allumaient, l'encre versée dans chaque encrier de porcelaine, la craie que l'on colorait ds l'encre....
L'odeur spécifique des classes, en été, et en hiver
Tout est sur ces images, les cartes, la baguette de bambou pour montrer les rivières....
J'ai certains objets et livres de cette époque.... mon côté archives

Il faut simplement imaginer le son, la mine sur l'ardoise, ou les voix des enfants récitants, lisants à haute voix , les odeurs..
Les bouquets de fleurs que l'on apportaient à la "maitrrrrrresse"
Et Dd,
les cours de récréation , côté garçons
et côté filles

J'ai fréquenté une école religieuse de filles jusqu'à l'entrée en 6ème et ne garde pas de bons souvenirs .............saleté de blouse puis l'uniforme !!!

Je me souviens de ces pupitres doubles avec encrier, des buvards, des images, des bons points, des classements -..........merci Maman !!!-, des remises de prix en fin d'année...........pfff toute une époque !!!

Ah si et la règle qui servait à nous taper sur les mains...........espèce de sadique !!!

Le préau.........que de bons souvenirs.
La cour de récré ont ns jouions à la marelle, aux osselets j'adorais ce jeu et bien sûr la corde à sauter, la ficelle l'élastique ds les pattes !!!

Et cette striiidente sonnerie !!!

Ouais, la règle sur les doigts quand on avait une faute d'ortho. , ça , s'était après une punition,( côté fille) , nous devions aller en classe des garçons où les maitres usaient des règles... de fer ou de bois
C'était humiliant De plus, le "frangin" ne se gênait pas de "rapporter" aux parents

les cours de récré.,
Il y avait une chose positive : les maitres faisaient l'impossible pour avoir des résultats, entrée en 6è ou certif... Ils rivalisaient sur qui aurait le + de réussites
Les parents les soutenaient ce qui n'est pas le cas actuellement

oui c'etait dur parfois mais au moins les resultats etaient là
meme en sortant de l'ecole a 14ans on savait quelque chose
quand on voit le niveau des enfants maintenant
meme des enseignants,je regarde souvent les jeux a la tele et les jeunes enseignants ont encore des progrès a faire

Il y avait encore très peu d'élèves qui allaient en 6eme à la campagne . Etant un des meilleurs de la classe de fin d'études , le directeur avait insisté auprès de mes parents pour que j'aille au collège technique après le certificat d'études , il m'avait fait travailler le soir après l'école et donné des devoirs supplémentaires.
J'ai pu ainsi rentrer directement en 4éme technique avec pratiquement les mêmes cours que ceux qui venaient de 6eme, 5eme.
L'année ne s'étant pas trop mal passée je suis passé en 3eme qui s'orientait vers le bac , j'avais quand même de grosses lacunes en anglais et français .
Comme il y avait une petite section électromécanique (12 éléves) j'ai eu la chance de pouvoir intégrer cette classe pour passer un brevet industriel qui était l'équivalent du bac à l'époque (matières différentes).
La seule différence avec le bac c'est que l'on trouvait du travail immédiatement .

Une petite photo des années 50 que j'avais du mettre sur le forum .

Mais vous étiez tombé sur des sadiques! Je n'ai jamais connu d'instits qui tapaient sur les doigts avec une règle,même ma grand mère ne le faisait pas et pourtant elle était très stricte à ce qu'en disaient ses enfants. La blouse,j'ai connu, mais chacun mettait celle qu'il voulait,comme sur la photo de Dd,sauf au lycée où la couleur était imposée.L'école primaire du village était mixte depuis un bon moment.
C'est dommage que ce document mêle des photos d'époques très différentes,cela peut prêter à confusion,justement pour les plus jeunes.

Ben j'ai eu d'la chance!!!!

D'abord j'ai inauguré en tant que cobaye la premiere année mixte en primaire (passage au CP direct avec les gars!!) 5 filles au total sur toute l'école!!!!Donc je suis tres douée aux jeux de garçons et mon front en portent encore les traces de bosses et une jolie cicatrice!!! ..............................;Bref les genoux souvent couronnés et la queue de cheval approximative!!!!

Ensuite je n'ai jamais eu que des maitres, puisque j'étais parquée à l'ecole des garçons, donc j'ai échappé aux cours de tricot, broderie et couture............;pour Philatelie, club photos où j'ai appris à developper des photos ,à faire des recherches historiques dans le fratras des vieilles documentations..............que des trucs interessants en fait..........;


J'en ai même séché le catéchisme,et échappé à ma communion, j'pouvais pas tout faire!!!!
En fait, j'adorais aller à l'école mais le mercredi pendant les activités annexes!!!!

Bon, apres d'autres filles sont arrivées ........................et les gnangnans ont recommencé dans la cour....................nananinanere.........................

Aaah j'ai bien connu la règle.
Les sadiques nous disaient « bien à plat les mains et sur le dos »..........là où cela faisait le plus mal !!!
J'ai aussi connu les fessées à l'école et nos parents ne pipaient mot !!!


La blouse.....une couleur par classe !!!
Puis l'uniforme !!!
Ce que j'ai pu détester ces jupes à carreaux avec bretelles intégrées qui nous donnaient l'air de godiches.
Idem une couleur par classe !!!
Avec petite chemise blanche -ultra bien repassée- plus chaussettes assorties et souliers cirés.
Ns entrions et sortions chapeautés.

Je passe les xxxxxxxx prières journalières.

L'école mixte......quelle liberté en entrant au collège.
C'était la 1ère fois que ns étions avec des garçons !!!

Scrophu, tu trouves que tu as "échappé" aux cours de tricot et couture? Je trouve moi que j'ai la chance d'appartenir à une génération qui faisait encore de la couture et du tricot au lycée.9/10 des femmes aujourd'hui sont de vrais godiches, même pas capables de faire un ourlet ou de remplacer une fermeture éclair, ne parlons d'ajuster un vêtement ou d'en faire un. Plus d'une ado aujourd'hui le regrette.

Nous aussi il y avait la règle sur les doigts mais le plus dur c'était d'aller au coin chez le directeur à genou sur une règle, comme j'étais assez discipliné et bon élève je ne me rappelle pas d'avoir subi cette punition.
Les écoles filles et garçons étaient séparées jusqu'en 1955-56 je crois , il y avait aussi une école religieuse qui n'avait que quelques élèves , il y avait environ 600 habitants.

Est-ce que vous m'avez reconnu sur la photo ?

Dd, le plus grand, non ?
Ben chez moi, +1000 hab, 1 ecole publique maternelle et primaire , cour séparée (actuellement, le mur est tombé ).
Dd sage, moi aussi sage, mais étourdie en ortho. , donc, dictées supplémentaires et pis... chez les garçons, la honte , car j'étais timide mais ne le suis plus
Ecole primaire, des robes-tabliers ou blouses, au collège et lycée, la blouse unique pr tous. Pas de fantaisies , ni de jalousies, c'était plus juste. Pour la sixième, j'ai passé l'examen " des bourses", à l'époque, peu de jeunes en campagne, allaient au collège. Mes frères avaient tracé la route , j'ai suivi. Sauf, que, à 10 ans, internat à 80km Dur : Je suis rentrée à la maison, à Noël et à Pâques, entre j'avais une vieille dame correspondante. Difficile à cet âge
Du village , nous étions seuls jeunes à partir, mon père badinait pas avec l'enseignement
En internat, comme Lou, nous avions, même dans le laïc, l'uniforme complet pour passer la porte : jupe, veste marine, chemisier et chaussettes blanches, et le chapeau changeait de forme chaque année . J'en ai gardé un

Au Village, nous avions une directrice au primaire extra, en avance sur son temps qui proposait des activités intelligentes.
Quand il y a u le tremblement de terre à Bougie (je crois), elle nous a appris à faire des vêtements de bébé.
Nous avions aussi des cours de cuisine (CM1-CM2) , activités de nature etc....
Et comme Ancolie, j'avais aussi, les cours de couture au collège, cela m'a servi plus tard. Pour moi et mes garçons : je me dessinais mon vestiaire, et pour eux, pantalons et chemises uniques, sur mesures. Cela était devenu mon moment de réflexions ou de dialogues avec mes jeunes, après des journées de boulot
Comme quoi, certaines activités deviennent utiles, photo, couture, cuisine , brico......

J'ose école primaire......

lantana a écrit:

Scrophu, tu trouves que tu as "échappé" aux cours de tricot et couture? Je trouve moi que j'ai la chance d'appartenir à une génération qui faisait encore de la couture et du tricot au lycée.9/10 des femmes aujourd'hui sont de vrais godiches, même pas capables de faire un ourlet ou de remplacer une fermeture éclair, ne parlons d'ajuster un vêtement ou d'en faire un. Plus d'une ado aujourd'hui le regrette.

Oui mais comme maman était couturiere et modéliste à domicile, je n'y echappais pas totalement!!!! Donc je ne suis pas une véritable godiche!!!

Ma Maman était excellente couturière et j'ai appris en 6ème.
En primaire ns avions broderie.
Je n'ai jamais aimé et n'aime tjs pas !!!

L'internat aussi jeune dur, dur.........mais pour certains il n'y avait pas le choix !!!

J'ai refusé ferme que mon grand parte à 100 kms de la maison en entrant au collège.

j'ai fais une partie de mon éducation chez les jésuites et ensuite chez les cathos

Ma mère avait un si mauvais souvenir de l'internat (pour la mauvaise nourriture) que mes parents ont déménagé en ville pour que je ne sois pas interne!
Aujourd'hui l'internat est très vivable:nourriture correcte, chambre à deux,activités possibles,bonnes conditions de travail,retour à la maison tous les week-ends. Dommage que les internats de campagne aient été souvent supprimés,les jeunes se tapent des heures de transport et sont crevés,sans compter qu'ils n'ont pas assez de temps pour faire leur boulot en rentrant chez eux.

En Bretagne,les élèves n'avaient pas le droit de parler breton,ils devaient parlé français,étant donné qu'ils ne connaissaient que le breton,c'était les coups de régles sur les doigts (au temps des grands-parents)

Et maintenant, il y a les écoles Diwan pour parler le breton.

En primaire,j'étais plus souvent dans le couloir que dans la classe,j'étais insupportable

J'ignore pour les autres régions mais ici je suis tjs surprise car de nombreux enfants sont internes dès la 6ème et c'est normal !!!
Mon mari n'a jamais compris mon refus car lui et ses frangines ont été internes dès le CP et c'était trèèès normal à l'époque !!!

Les conditions d'internat ont bcp changé mais je crois -enfin en ce qui me concerne bien qu'étais une enfant très indépendante- qu'il faut un moral pour et ce n'était pas mon cas.
Je ne demande à quel point je n'ai pas contaminé mon grand car il refuse d'en entendre parler pour l'instant .............le grand est mieux dans les jupes de sa Moman !!!

Lou a écrit:

Les conditions d'internat ont bcp changé mais je crois -enfin en ce qui me concerne bien qu'étais une enfant très indépendante- qu'il faut un moral pour et ce n'était pas mon cas.
Je ne demande à quel point je n'ai pas contaminé mon grand car il refuse d'en entendre parler pour l'instant .............le grand est mieux dans les jupes de sa Moman !!!

Les internats, même si tout n'étais pas extras (nourriture), pouvaient être un lieu de rencontre, d'amitiés très fortes. Nous étions 3 filles inséparables, mes amies filles uniques et moi tout comme (2 frères). Donc nous passions des moments inoubliables ensemble. A l'époque, les filles étaient tellement tenues !!!.
Notre gag : nous nous faisions" coller le WE", pour être ensemble + longtemps. Il ne fallait pas grand'chose, bavardage, rires.... Première année 6è, je pleurais, trop loin. Après , rapprochement, à 10km de chez moi et, j'ai trouvé mon indépendance, en me faisant coller . Mon père ne comprenais pas
Nous avons eu des WE excellents toutes les 3
Quant à mes garçons, ils avaient toutes les écoles sur place et pour les études sup., je les ai encouragé à quitter la maison.... à gérer leur quotidien.... ect.
Et nos retrouvailles mensuelles..... extras

Les internats en primaire étaient (et sont encore plus) rarissimes en France.
En Bretagne les instits interdisaient de parler breton entre les deux guerres, dans le reste du pays c'était le patois local qui était interdit,punition de récréation en général.Les parents soutenaient les instits car les pères s'étaient aperçus que pendant la guerre (de 14!) les hommes ne se comprenaient pas entre eux,tout en étant du même pays .

Canton d'Orthez il y a un internat religieux, privé ouvert dès la primaire.
Je l'ai tjs connu.
La particularité de cet établissement est d'avoir un département accueillant les enfants dit "sur-doués".

J'en connais un autre vers Pau mais ne suis pas certaine qu'il soit sur le canton.

Béarn terre d'exception ???

Aux Antilles jusqu'au milieu des années 70 non seulement l'apprentissage du créole était interdit mais les "petites familles" qui se issaient l'interdissaient à la maison aux enfants car il fallait parler le français "comme le blanc" et cela n'a rien de péjoratif.

Cela m'a tjs fait rigoler car j'ai appris très tard le créole -et le parle comme une casserole - mais le plus drôle est que les médecins blancs qui viennent s'installer aux Antilles commencent par apprendre le créole sinon ils ne comprennent pas les gens !!!